A l’occasion de la rentrée des cours et des tribunaux qu’il préside pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en mars 2024, le chef de l’État sénégalais Bassirou Diomaye Faye a réitéré son engagement d’améliorer le fonctionnement de la justice sous son mandat.
C’est l’une de ses promesses électorales : renforcer l’indépendance de la justice et gagner la confiance des citoyens.
« Le monde judiciaire a des défis immenses à relever et doit s’ouvrir aux questionnements, à la remise en cause, au changement et à la modernisation. Car l’exigence d’un contrat social repensé nous interpelle tous. Les justiciables doivent sentir que la justice est un rempart contre l’arbitraire et non un instrument d’arbitraire. Chaque juge, dans l’intimité de sa conscience, doit toujours interroger son propre rapport à l’éthique et à la vérité et dire le droit sans céder à l’injustice, pour que plus jamais la récente histoire qui a traversé la période 2021-2024 ne se reproduise », a déclaré le président Diomaye Faye devant les principaux acteurs du système judiciaire, les magistrats et avocats du pays.
Par ailleurs, d’autres réformes attendent l’accord du président du Sénégal notamment par rapport aux 30 recommandations faites par la société civile à l’issue des Assises de la justice en mai 2024.