Plus de 250 000 hectares de champs noyés, 70 000 maisons inondées et 29 000 têtes de bétail disparues : c’est le triste bilan des inondations d’une ampleur historique au Tchad depuis la fin du mois de juillet.
Au moins 145 personnes ont péri et près d’un million d’habitants à travers les 23 provinces du pays ont dû se déplacer.
Selon François-Xavier Batalingaya, Coordonnateur résident des Nations Unies au Tchad, ces chiffres font craindre le pire. La situation est tellement critique que l’aide humanitaire a du mal à parvenir à la grande majorité des populations affectées.
« Nous sommes très inquiets que ça devienne une crise humanitaire grave », a-t-il déclaré au micro de Rfi.
A quelques jours de la rentrée scolaire prévue pour le 1ᵉʳ octobre, « nous avons environ 2 700 établissements scolaires qui sont affectés par les inondations, et ceux qui ne le sont pas sont utilisés par certains déplacés », déplore François-Xavier Batalingaya, cité par la même source.