Ressource essentielle, l’eau douce devient de plus en plus rare. Faute de données, il est difficile d’étudier ce phénomène dans des pays où vivent 3,7 milliards de personnes.
Selon un rapport de l’ONU Environnement publié ce mercredi 28 août, « la moitié la plus pauvre du monde contribue à moins de 3% des données mondiales sur la qualité de l’eau ».
Il n’existe que « 4 500 mesures de la qualité des eaux des lacs » de la part de ces pays, sur un total de 250 000 mesures dans le monde.
« D’ici à 2030, plus de la moitié de l’humanité vivra dans des pays qui ne disposent pas de données suffisantes pour éclairer les décisions de gestion liées à la lutte contre la sécheresse, les inondations, les impacts des effluents d’eaux usées et le ruissellement agricole », alerte l’Organisation des Nations Unies.
L’absence de données entraine de « faibles niveaux de surveillance ».
On note une diminution du volume des rivières et une baisse des eaux de surfaces notamment dans des pays d’Afrique, d’Asie centrale et du Sud-Est.
Les auteurs du rapport recommandent le développement de programmes de surveillance financés par les gouvernements sur le long terme afin d’aider à « combler le manque de données ».