Visé par plusieurs plaintes pour « torture » en France et en Turquie, le Général émirien Ahmed Nasser al-Raisi a néanmoins été placé à la tête d’Interpol ce jeudi 25 novembre à l’issue d’un vote.
Elu pour un mandat de quatre ans, Ahmed Nasser al-Raisi occupe ses fonctions à temps partiel et de façon bénévole tout en conservant ses fonctions dans son pays d’origine.
C’est le secrétaire général Jürgen Stock, le vrai patron de l’organisation, reconduit pour un second mandat de cinq ans en 2019, qui assure la gestion des affaires courantes.
Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont manifesté leur opposition à l’élection de M. al-Raisi, estimant qu’elle porterait atteinte à la mission d’Interpol.