Alors que l’opposition a mis fin à l’accord de paix après l’arrestation du vice-président Riek Machar, le pays sombre dans l’instabilité politique. Si la raison du placement en résidence surveillée de Riek Machar n’est pas encore élucidée, le gouvernement reste silencieux par rapport à ce sujet.
Les forces du président Salva Kiir ont arrêté ce mercredi 27 mars son rival, le premier vice-président Riek Machar.
« Les amendements unilatéraux à l’accord de paix risquent de ramener le pays à un état de guerre. Cela ne va pas seulement dévaster le Soudan du Sud, mais la région toute entière », a alerté dans un communiqué Nicholas Haysom, le chef de la mission de l’ONU au Soudan du Sud.
Le climat politique marqué par une mutuelle méfiance entre les dirigeants s’est aggravé suite à la prise d’une base de l’armée sud-soudanaise à Nasir par une milice réputée proche de Riek Machar. Le chef d’état-major de Riek Machar ainsi que le ministre du Pétrole et d’autres officiels de son parti sont accusés par le camp présidentiel d’avoir orchestré les violences dans le Haut-Nil.
La mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) appelle toutes les parties impliquées à la retenue.