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Face à la montée préoccupante des médicaments vétérinaires falsifiés et non homologués, le Togo renforce son dispositif de contrôle. Dans un communiqué rendu public le mercredi 9 avril 2025, le ministre d’État chargé des Ressources halieutiques, animales et de la Réglementation de la transhumance, Général Damehame Yark, annonce une série de mesures rigoureuses pour sécuriser le secteur.
Un danger pour la santé animale et humaine Les autorités tirent la sonnette d’alarme : l’utilisation de produits vétérinaires de provenance douteuse compromet gravement la santé du cheptel national. Ces substances nuisent à la productivité des élevages, réduisent la rentabilité des exploitations et exposent les consommateurs à des résidus nocifs dans la chaîne alimentaire.
Pour faire face à cette menace, des opérations de contrôle sont désormais menées de façon coordonnée avec les forces de l’ordre. Ces interventions ciblent en priorité les marchés, les circuits parallèles et les points d’entrée du territoire, afin de limiter l’importation et la circulation de ces produits illicites.
Tolérance zéro pour les pratiques illégales Le ministère rappelle que toute personne exerçant une activité de distribution ou de vente de produits vétérinaires sans agrément s’expose à des sanctions prévues par la législation togolaise. Le communiqué insiste sur l’importance du respect du cadre réglementaire en vigueur.
En parallèle, les éleveurs sont appelés à se fournir exclusivement auprès des circuits de distribution officiels. Ils sont également invités à signaler toute activité suspecte ou toute tentative de vente de produits non autorisés.
Une mobilisation pour protéger l’élevage togolais Pour les autorités, cette riposte est essentielle pour assurer la durabilité de l’élevage, un pilier de l’économie nationale. Le communiqué l’affirme clairement : « La prolifération de produits falsifiés ou non homologués fragilise le cheptel national et compromet la sécurité sanitaire. »
Les contrôles renforcés ne sont qu’un maillon d’une stratégie plus large qui nécessite la vigilance et la collaboration de tous les acteurs du secteur. L’objectif : préserver la santé animale, protéger les consommateurs et soutenir un élevage togolais sûr et durable.
