Madagascar est durement frappée par des inondations d’une ampleur dramatique. Les pluies torrentielles ont causé la mort de 22 personnes et laissé plus de 21 000 sinistrés.
La situation reste critique, notamment dans la capitale, Antananarivo, où 12 décès ont été recensés, principalement dus à des éboulements et à l’effondrement de maisons. Plus de 7 000 habitants ont été contraints de quitter leur domicile et sont hébergés dans 32 centres d’accueil temporaires.
Les dégâts matériels sont considérables. Près de 3 769 habitations ont été inondées, tandis que 22 maisons ont été totalement détruites ou gravement endommagées. Les secours peinent à atteindre les zones touchées, isolant encore davantage les populations sinistrées. Les autorités redoutent une aggravation du bilan dans les jours à venir.
Des conditions météorologiques extrêmes aggravent la situation
Ces inondations sont provoquées par des conditions météorologiques particulièrement violentes. La zone de convergence intertropicale a engendré des précipitations intenses, tandis que la tempête tropicale Honde approche du sud-ouest de l’île et que la forte tempête tropicale Garance sévit au nord-est. Ces phénomènes météorologiques augmentent le risque de nouvelles pluies diluviennes. Les cours d’eau, déjà saturés, ont débordé, inondant des quartiers entiers. À Antananarivo et dans les communes environnantes, l’alerte crue reste en vigueur.
« La situation est très préoccupante. Les pluies continuent de tomber et les rivières débordent. Nous faisons tout notre possible pour aider les sinistrés, mais les conditions sont difficiles », explique un responsable du BNGRC.
Face à cette catastrophe, la population malgache fait preuve de résilience. La solidarité s’organise pour venir en aide aux plus démunis. Les autorités et les organisations humanitaires se mobilisent pour fournir une assistance d’urgence : hébergement, nourriture et soins médicaux sont au cœur des priorités. Cependant, les défis restent nombreux alors que la menace météorologique persiste.