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Depuis sa démission vendredi dernier de ses fonctions de président de la République, conformément à la Constitution de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina est devenu un citoyen ordinaire.
Candidat à sa propre succession en vue de la présidentielle fixée au 7 novembre prochain, l’ex-chef d’Etat se fait très discret, selon son entourage.
« Depuis trois jours, Hery Rajaonarimampianina est très occupé à déménager ses affaires personnelles et professionnelles du palais présidentiel. Même si rien n’est inscrit à ce sujet dans la Constitution, il estime qu’il n’a pas à rester dans ses appartements de fonction », informe son directeur de cabinet, Eric Randrasana, au micro de RFI.
Un simple citoyen Malgache comme tout le monde, qui a vu ses pouvoirst réduits et dépourvu de des moyens de l’Etat, c’est bien l’image que souhaite véhiculer son proche collaborateur.
« Dimanche, le candidat Hery s’est rendu à une émission de radio, sans cortège ni sirène », a ajouté son plus proche collaborateur Randrasana.
Un homme presque comme tout le monde. C’est en tout cas l’image que souhaite véhiculer son proche collaborateur. « Dimanche, le candidat Hery s’est rendu à une émission de radio, sans cortège ni sirène », insiste-t-il.
Cependant, l’ex-président n’a pas encore tout à fait raccroché les crampons. Hery Rajaonarimampianina devrait rencontrer le haut représentant de l’Union africaine, Ramtane Lamamra, retrouver le président intérimaire Rivo Rakotovao pour discuter de la passation de pouvoir entre les deux hommes et de la forme que devrait prendre la cérémonie, plancher également sur son équipe de campagne, pas encore définie.
A en croire RFI, il est probable également qu’il prépare une défense au sujet de l’affaire qui a étrangement refait surface deux jours après sa démission : celle d’une fusillade dans une mine dans laquelle son fils est directement mis en cause.
