Les sanctions contre les autorités de la transition au Mali ont été maintenues. La Conférence des chefs d’État et de Gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a lancé un ultimatum aux autorités de la Guinée et du Burkina Faso.
Le sommet extraordinaire de la CEDEAO tenu à Accra, au Ghana, ce vendredi 25 mars, a été l’occasion de prendre des décisions à l’encontre de trois pays de la sous-région qui ont connu des coups d’Etat militaires ces derniers mois.
La Conférence des chefs d’État et de Gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a maintenu l’interdiction de voyage et le gel des avoirs financiers des autorités maliennes de transition. « Les autorités de transition au Mali ont proposé un calendrier de 24 mois, soit deux ans, en plus des 18 mois déjà écoulés sans résultats concrets », a regretté la CEDEAO.
Par ailleurs, l’organisation sous-régionale a décidé du maintien de la suspension du Burkina Faso et de la Guinée de toutes ses instances jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.