Évincé de son poste de Premier ministre, mercredi, après avoir critiqué la junte au pouvoir à Bamako, Choguel Maïga va-t-il s’inscrire dans la logique de reconquête de pouvoir ?
En tout cas, selon son entourage, il va continuer à défendre l’armée nationale, rassembler politiquement autour de lui.
Sur l’hostilité de la quasi-totalité de la classe politique malienne avec son action à la Primature, un proche estime qu’« il a été souvent incompris, il prendra le temps de s’expliquer et de convaincre ».
Quant à son attitude vis-à-vis de la junte au pouvoir qui l’a brutalement débarqué, il n’y aura pas d’opposition systématique de sa part, explique un de ses proches.
En revanche, s’il continue d’être attaqué, il répondra avec les dossiers qu’il détient, ajoute la même source.
Concernant ses ambitions présidentielles, un de ses ex-collaborateurs estime que « l’ambition de tout homme politique est de diriger son pays » ajoutant que « même si le général Assimi Goïta devenait candidat, nous demanderions à Choguel de se présenter. »