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Très influent au Mali, et devenu l’un des principaux opposants des militaires au pouvoir, Mahmoud Dicko, en exil en Algérie depuis plus d’un an, signera-t-il son retour au pays ce vendredi 14 février après-midi ?
L’ancien président du Haut conseil islamique du Mali, avait par exemple dénoncé une « Transition sans trajectoire » et « qui ne finira jamais ».
Alors que le rendez-vous est donné à 16 heures, après la prière, à l’aéroport de Bamako, ses soutiens appellent à venir en nombre pour « réserver un accueil chaleureux » à l’imam Dicko.
« Il n’y aura pas de rassemblement à l’aéroport », promet une source sécuritaire malienne, qui explique qu’un important dispositif des forces de l’ordre sera déployé pour l’en empêcher.
En dépit des annonces, cette source ne croit pas à la venue de Mahmoud Dicko.
Accusé par le régime en place de « trahison » et d’être « hostile à la Transition », Mahmoud Dicko pourrait aussi être arrêté à son arrivée, emprisonné et poursuivi devant la Justice, comme avant lui de nombreuses voix trop critiques des militaires au pouvoir.
