Niamey, la capitale nigérienne accueille à partir de ce jeudi, la 33è Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine. Alors que le sommet devrait réunir une cinquantaine de chefs d’État qui devraient fouler le sol nigérien vendredi, précédés par des ministres jeudi, un impressionnant dispositif sécuritaire est mis en place pour sécuriser la rencontre. Les autorités nigériennes parlent d’un « dispositif spécial » composé de « milliers de policiers » et de « milliers de militaires ».
Dans le cadre de la tenue de cette rencontre de haut niveau, la capitale nigérienne est déjà habituellement fortement militarisée.
Grands hôtels, restaurants et lieux publics font en permanence l’objet de mesures de sécurité, informe Africanews.

« Nous avons un dispositif spécial de plusieurs milliers d’hommes” dans la capitale, a dit à l’AFP Mohamed Bazoum, le ministre de l’Intérieur
Le ministre qui s’est dit “confiant” n’a pas voulu dévoiler les chiffres exacts mais souligné qu’en plus “des milliers de policiers”, il y avait des “milliers de militaires” déployés.
Le Niger fait face à des attaques récurrentes de groupes jihadistes dans l’Ouest et à la secte islamiste Boko Haram dans le Sud-Est.
Mercredi, le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) a revendiqué l’attaque inédite lancée lundi sur le camp d’Inates (Ouest, à la frontière avec le Mali). Celle-ci a coûté la vie à 18 soldats nigériens.