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Une embuscade terroriste d’une violence inouïe a coûté la vie à douze soldats nigériens dans la région de Tillabéri, près de la frontière avec le Mali. Cette attaque intervient dans un contexte sécuritaire déjà fragile, marqué par une recrudescence des actions de groupes armés. L’opération de sécurisation Almahaw, dans laquelle les militaires étaient engagés, a été la cible de cette offensive surprise.
Attaque meurtrière près de la frontière malienne
L’unité de l’armée nigérienne effectuait une mission cruciale de sécurisation sur la rive droite du fleuve Niger, à une dizaine de kilomètres au nord de Sakoira. Des éléments terroristes, dissimulés au sein de campements civils, ont soudainement déclenché une attaque par surprise contre la patrouille militaire. Le communiqué officiel des Forces armées nigériennes, diffusé par la télévision publique, a confirmé ce lourd bilan.
Malgré la violence de l’assaut initial, les Forces de défense et de sécurité ont réagi avec détermination, attendant l’arrivée des renforts terrestres et aériens. « Les Forces de défense et de sécurité ont riposté avec bravoure », précisait le communiqué, soulignant l’engagement des soldats face à l’ennemi. Cependant, en dépit de cette réponse rapide et courageuse, douze militaires nigériens ont tragiquement perdu la vie au cours de ces « combats acharnés ».
Cette attaque récente met en lumière la persistance de la menace terroriste dans cette zone instable de Tillabéri, région frontalière avec le Mali et le Burkina Faso. Il est important de noter qu’un événement similaire, tout aussi tragique, s’était produit il y a un mois à peine.
Le 22 mars dernier, quarante-quatre civils avaient été sauvagement tués à Fambita, dans le département de Téra, alors qu’ils étaient rassemblés pour un moment de prière et le marché hebdomadaire..
