Le général Abdourahamane Tiani, président de la transition au Niger, a ordonné la libération de 49 anciens militaires, marquant une avancée significative dans le processus de réconciliation nationale.
Cette décision intervient à la suite des assises nationales du 15 février 2025, qui ont souligné la nécessité d’apaiser les tensions et de tourner une page sensible de la transition.
Un geste d’apaisement après les assises nationales
Les assises nationales de Niamey ont réuni les principales forces vives du pays afin de tracer une nouvelle trajectoire pour le Niger. La libération des 49 militaires s’inscrit dans cette dynamique, illustrant la volonté des autorités militaires de favoriser l’unité et de renforcer la cohésion nationale.
Ces soldats étaient détenus depuis plusieurs mois, certains pour des faits antérieurs au coup d’État du 26 juillet 2023, qui a renversé l’ancien président Mohamed Bazoum. En leur accordant une seconde chance, la junte cherche à stabiliser l’armée et à affermir sa légitimité.
Toutefois, Mohamed Bazoum demeure en détention, près de deux ans après sa destitution, soulignant les défis persistants de la transition.