La ville d’Ogwashi-Uku, dans l’État du Delta, a été secouée par une attaque violente contre le ministère Elyon Paradise lors d’une veillée de prière dans la nuit de vendredi. Des hommes armés ont ouvert le feu sur l’apôtre Divine Omodia, avant d’enlever six fidèles.
Un pasteur grièvement blessé lors de l’assaut
L’attaque s’est produite aux alentours de 22 heures, alors que les fidèles étaient réunis pour prier près de l’école polytechnique locale. Les assaillants ont fait irruption et ont ouvert le feu, blessant gravement l’apôtre Divine Omodia, touché aux genoux et amputé de deux doigts.
Son épouse, la pasteure Faith Omodia, a décrit la scène comme un véritable cauchemar :
« J’étais allongée avec mon bébé dans l’église lorsque j’ai entendu des tirs. En quelques secondes, les balles ont commencé à fuser à l’intérieur de l’auditorium. »
Six fidèles enlevés par les assaillants
Après avoir tiré sur le pasteur, les hommes armés ont forcé plusieurs fidèles à quitter l’église. Six d’entre eux ont été enlevés, dont deux gardes de sécurité.
Les victimes identifiées sont : Helen Onwuamaeze, Ariyo Emmanuel, Chike Okolo, Blessing Waye, ainsi que deux gardes dont l’identité reste inconnue. À ce jour, les ravisseurs n’ont formulé aucune demande de rançon ni revendiqué l’attaque.
Lieux de culte sous tension au Nigeria
Cette attaque s’inscrit dans une série d’agressions visant des églises et des lieux de culte à travers le pays, alimentant un climat d’insécurité croissant. De nombreux habitants exhortent les autorités à renforcer la protection des communautés religieuses et à lutter contre ces violences persistantes.
Pourtant, la police de l’État du Delta n’a pas encore confirmé l’incident. Bright Edafe, porte-parole des forces de l’ordre, a déclaré :
« Aucun rapport n’a encore été déposé dans un commissariat de police concernant cette attaque. »
Les autorités appelées à réagir rapidement
Face à cette situation alarmante, les habitants et les leaders religieux réclament une enquête approfondie, la libération des otages et des mesures immédiates pour sécuriser les lieux de culte. L’inaction face à ces violences ne fait qu’exacerber l’inquiétude et la colère des populations locales.