Déclaré « persona non grata » en Suisse, son 2ème pays comme le disent communément les camerounais, le président Biya ne serait pas arrivé au bout de ses peines. Les avoirs du président camerounais en Suisse pourraient, d’après icicemac.com, être saisis et confisqués par les autorités suisses pour fraudes et délinquances fiscales.
Le président Biya n’aurait pas déclaré ses avoirs, par ricochet des impôts impayés, en Suisse où il se serait lui-même déclaré citoyen, rapporte notre source. Il s’agirait entre autres des millions d’actions dans plusieurs entreprises comme des banques, des hôtels de grand luxe et surtout de biens immobiliers qui auraient pour valeur globale plus de 900 millions d’euro.
Certains camerounais de la diaspora demandent au président de prouver qu’il n’a pas acquis tous ses biens en détournant des fonds aux dépens de la population camerounaise dont il est président sans interruption depuis 36 ans.
Après la Suisse, Paul Biya aurait aussi des problèmes de fiscalité, dans son pays le Cameroun, si jamais il quittait le fauteuil présidentiel. L’enquête du fisc montrerait que le président du Cameroun, qui aurait une double nationalité, ne déclare pas non plus d’impôt au Cameroun. Ce qui fait que tous ses biens en Suisse sont à l’abri d’impôt car il navigue entre citoyen camerounais et citoyen Suisse.
« C’est une infraction très grave qui ouvrirait la porte à la confiscation des biens en attendant une décision de la justice qui peut, on le sait, être prononcée après plusieurs décennies », soutient un fiscaliste camerounais.