Arrivée à terme de sa mission, en Côte d’Ivoire, celle de mener des enquêtes sur les crimes contre l’humanité perpétrés lors de la crise post-électorale de 2010-2011, la Cour pénale internationale (CPI) devrait fermer ses bureaux à Abjdjan, en 2025.
L’annonce a été faite mercredi par Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement ivoirien.
Selon le plan stratégique de la CPI, cette fermeture devrait permettre à la Cour de renforcer ses capacités techniques et d’améliorer la gestion de ses enquêtes et poursuites à l’échelle mondiale.
En marge du Conseil des ministres, M. Coulibaly s’est exprimé positivement sur cette décision, soulignant que « cela démontre que nos juridictions nationales fonctionnent correctement et ont donc pris le relais ».
Comme souligne plus haut, le Bureau de la CPI avait été ouvert en Côte d’Ivoire avec l’accord du gouvernement ivoirien pour mener des enquêtes sur les crimes contre l’humanité perpétrés lors de la crise post-électorale de 2010-2011, en ciblant des personnalités comme Laurent Gbagbo.
L’enquête, ouverte le 3 octobre 2011 par le procureur de la CPI après autorisation de la Chambre préliminaire, s’est concentrée sur les violences postélectorales ayant éclaté après la contestation des résultats électoraux entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
Elle a acquitté Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, qui sont actuellement présents en Côte d’Ivoire.