En meeting à Aurora dans le Colorado, Donald Trump diabolise une fois de plus les migrants et promet de « libérer » l’Amérique « occupée ».
Pour le candidat républicain, la ville est submergée par des gangs de migrants vénézuéliens, au grand désespoir du maire de la ville, Mike Coffman, lui-même républicain.
Si Donald Trump a choisi la ville d’Aurora pour parler immigration c’est en raison d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux conservateurs.
Il s’agit d’images de vidéosurveillance montrant des membres présumés d’un gang vénézuélien en train d’abattre le propriétaire de plusieurs appartements logeant des migrants dans cette ville de 400 000 habitants en banlieue de Denver.
À partir de ce fait divers viral, Donald Trump fait d’Aurora la démonstration de sa rhétorique apocalyptique anti-migrants selon laquelle le Venezuela viderait ses prisons pour envoyer ses criminels aux États Unis.
En meeting dans cette ville, le candidat républicain promet de lancer – s’il est élu en novembre – une vaste opération anti-migrants baptisée Aurora destinée, selon ses mots, à « libérer » l’Amérique occupée avec des méthode plus que musclées.
« Je demande, dit-il, la peine de mort pour tout migrant qui tuerait un citoyen américain ou un agent des forces de l’ordre. Cet ennemi de l’intérieur, toute cette racaille à laquelle nous devons faire face et qui déteste notre pays, c’est un plus grand ennemi que la Chine et la Russie. »
Donald Trump promet aussi dix ans de prison pour les migrants qui reviendraient aux États-Unis illégalement après en avoir été expulsés.
Il accuse aussi sa rivale démocrate d’être une « criminelle » car Kamala Harris aurait – selon lui – « importé » une armée de criminel du tiers monde.