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C’est à l’aube de ce 24 mai que le verdict du procès de l’opposant pour viols présumés, qui se déroulait au tribunal de Dakar, est finalement tombé. Le procureur a requis contre Ousmane Sonko 10 ans de prison pour viols ou 5 ans pour corruption de la jeunesse. Le délibéré sera prononcé le 1er juin.
Le candidat à l’élection présidentielle de 2024 qui était d’ailleurs absent sur le banc des accusés crie au complot.
« Il faut que ce soit clair, Ousmane Sonko n’a pas refusé de comparaitre, Ousmane Sonko a demandé à ce que ses droits soient respectés, notamment qu’il soit convoqué régulièrement, conformément à la loi, ce qui n’a pas été fait », justifie Me Ousseynou Ngom, l’un de ses avocats.
« Un individu en état de contumace » ne peut être inscrit sur les listes électorales, précise le code électoral. On comprend donc que c’est l’éligibilité d’Ousmane Sonko pour la prochaine présidentielle qui est en jeu.
