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Quand le « rouge à lèvres » devient un instrument de protestation

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Au Nicaragua, le rouge à lèvres outre son utilité première, est utilisé à d’autres fins. Il est devenu symbole et instrument de résistance pour les femmes. Les opposantes au président nicaraguayen Daniel Ortega ont très vite adopté le rouge à lèvres pour réclamer la libération des quelque 500 opposants emprisonnés, selon le décompte d’organisations de défense des droits de l’homme comme le rapporte BBC.

L’idée a été lancée lorsque la sociologue, journaliste et militante féministe Marlen Chow a été arrêtée dimanche dernier : elle s’était soigneusement maquillée et avait ensuite passé son bâton de rouge à lèvres à ses codétenues en les encourageant à se faire belles pour l’interrogatoire.

« Je suis membre de l’Association des Femmes au Bec Rouge », a-t-elle ensuite répondu ironiquement aux policiers qui lui demandaient à quelle organisation elle appartenait. Un fait très vite relayé sur les réseaux sociaux le slogan #soypicorojo (j’ai-le-bec-rouge), a vu le jour.

Hommes comme femmes arborent avec fierté des lèvres bien rouges. Les policiers ont alors été confrontés à toutes ces opposantes aux lèvres soigneusement maquillées.

La militante âgée de 70 ans a été libérée avec sept autres codétenues. Les trente autres personnes arrêtées également dans la foulée ont été libérées lundi soir après un concert de protestations internationales.

Au-delà d’une bataille remportée, les militantes entendent continuer la lutte pour la libération des autres détenues incarcérés après des actions contre le régime du président Daniel Ortega.

 




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