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Rafah, la grande ville du sud de la bande de Gaza, est quasiment vidée de ses habitants. La quasi-totalité de sa population, composée majoritairement de déplacés – environ un million de personnes – a été contrainte à l’exode une nouvelle fois.
Rafah est sous les bombes israéliennes, l’Etat hébreu affirme que la ville est le dernier bastion du Hamas.
Un habitant de Rafah, qui a souhaité rester chez lui jusqu’au bout et qui s’est finalement résigné à partir, alors que les chars israéliens entraient dans son quartier.
« Les chars ont atteint l’ouest de Rafah. Moi, j’ai été contraint de partir, non pas par peur des troupes au sol, mais à cause des drones. Ils sont meurtriers. Ils ne sont pas là juste pour faire de la surveillance : ils peuvent tirer à balles réelles, tirer des missiles et lâcher des bombes. », raconte ce dernier, au micro de RFI.
« Je viens de partir. C’était de la folie. Ça tirait de toutes parts dans les rues. J’ai couru. Ce n’était plus possible de rester à Rafah. Les drones tiraient sur toute personne qui se trouvait dans la rue. », ajoute un autre.
Il faut rappeler qu’en plus de Rafah, le nord de l’enclave est également sous le feu de l’artillerie israélienne.
