Condamné à mort pour sa participation au coup d’État manqué contre le président Félix Tshisekedi, Marcel Malanga, fils du leader putschiste Christian Malanga, a été remis en liberté.
Il n’est pas le seul à bénéficier de cette décision inattendue : deux autres citoyens américains, également impliqués, ont été relâchés dans des conditions qui suscitent de nombreuses interrogations.
Pressions diplomatiques ou revirement judiciaire ?
Selon Jeune Afrique, cette libération est survenue peu après la visite en République démocratique du Congo de Massad Boulos, conseiller Afrique de Donald Trump. Officiellement condamnés à la peine capitale pour leur rôle dans l’attaque du 19 mai 2025, les trois hommes échappent non seulement à l’exécution, mais aussi à la peine de prison à perpétuité qui était en discussion.
Une affaire explosive
Marcel Malanga avait accompagné son père dans l’assaut contre le Palais de la Nation à Kinshasa, une opération violente et spectaculaire vite maîtrisée par les forces de l’ordre. Christian Malanga, identifié comme le cerveau du complot, a été abattu lors de l’intervention. Pour les autorités congolaises, cette tentative de renversement constituait une attaque directe contre les institutions du pays.
Une décision qui divise
Alors que la justice congolaise semblait déterminée à sanctionner sévèrement les instigateurs de ce coup d’État avorté, cette remise en liberté surprend et alimente les soupçons d’ingérence étrangère. L’affaire pose la question de l’équilibre entre justice nationale et diplomatie internationale, dans un contexte hautement sensible pour la stabilité politique de la RDC.