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La situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) devient de plus en plus alarmante. Face à la progression rapide des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, le président Félix Tshisekedi cherche du renfort et se tourne vers le Tchad pour une possible intervention militaire.
Le mardi 18 février, Didier Mazenga, envoyé spécial du président congolais, a été dépêché à N’Djamena pour transmettre un message officiel au président tchadien Mahamat Idriss Déby. Cette initiative reflète l’urgence de la situation alors que le M23 poursuit son avancée après avoir pris le contrôle de plusieurs localités stratégiques.
Le Tchad, un allié militaire potentiel
La RDC et le Tchad entretiennent des relations militaires et diplomatiques solides. Par le passé, N’Djamena a déjà soutenu Kinshasa dans des opérations de sécurité. Selon un haut responsable tchadien, bien qu’aucune décision officielle n’ait été annoncée, « rien n’est exclu » concernant une assistance militaire tchadienne.
Le Tchad, reconnu pour disposer d’une armée aguerrie et bien équipée, pourrait jouer un rôle crucial dans la lutte contre le M23 et contribuer à la stabilisation de la région.
Un conflit aux répercussions régionales
L’escalade de la violence dans l’est de la RDC menace l’équilibre de la région des Grands Lacs. Kinshasa accuse le Rwanda d’armer et de financer le M23, ce que Kigali réfute en assurant que sa priorité reste la sécurisation de ses propres frontières.
Alors que la communauté internationale suit la situation de près, l’appel à l’aide militaire de la RDC au Tchad souligne l’urgence d’une solution pour stopper l’avancée des rebelles et éviter une nouvelle détérioration du conflit.
