A peine rentré au bercail, Joseph Kabila fait face à une série de mesures éditées par le gouvernement, contre lui et ses proches.
En République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement vient d’engager des poursuites judiciaires contre l’ex-président, Joseph Kabila et la saisie de ses biens.
Kinshasa l’accuse de « haute trahison » pour son implication présumée dans l’agression rwandaise à travers le groupe rebelle AFC/M23, soutenu par le Rwanda.
Dans un communiqué à la tonalité grave, le ministre de la Justice assure avoir donné des injonctions au procureur général près la Cour de cassation ainsi qu’à l’auditeur général des forces armées pour engager des poursuites contre Kabila et ses « complices », sans préciser lesquels.
Parmi les mesures demandées : la saisie de tous ses biens et la restriction de déplacement des cadres de son parti le PPRD, bras politique du Front Commun pour le Congo (FCC).
Pour Ferdinand Kambere, le secrétaire permanent adjoint du PPRD, ces mesures sont arbitraires et frisent la « dictature ».