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En réaction à la condamnation à mort de Jean-Jacques Wondo, un ressortissant belge, par la justice congolaise, la Belgique a décidé de rappeler son ambassadeur à Kinshasa pour consultations.
Cette décision, annoncée par le ministère belge des Affaires étrangères dans un communiqué officiel, reflète la gravité des tensions entre les deux pays.
Un verdict contesté par la Belgique
Jean-Jacques Wondo a été condamné à mort pour sa participation présumée à une tentative de coup d’État en mai 2024, une peine confirmée en appel par la Cour militaire de Kinshasa. La Belgique a exprimé son indignation face à ce verdict, dénonçant un procès entaché de violations des normes internationales relatives à un procès équitable.
Dans son communiqué, Bruxelles fait part de sa « grande déception » et de son « incompréhension totale », pointant le manque de preuves crédibles et les failles des éléments présentés durant les audiences.
Une réaction diplomatique ferme
En plus de rappeler son ambassadeur, la Belgique a convoqué l’ambassadeur de la RDC pour exprimer ses vives préoccupations. Le ministère des Affaires étrangères rappelle que son ambassade à Kinshasa a suivi de près toutes les étapes du procès et a régulièrement insisté sur l’importance du respect des droits de la défense.
Impact sur les relations bilatérales
Cette affaire marque un nouvel épisode dans la détérioration des relations belgo-congolaises. La condamnation à mort de Jean-Jacques Wondo pourrait peser lourdement sur la coopération bilatérale entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’aide au développement et des échanges diplomatiques.
