La situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) pourrait connaître une nouvelle escalade. Vincent Karega, ambassadeur itinérant du Rwanda pour la région des Grands Lacs, a affirmé que le Mouvement du 23 mars (M23), soutenu par des forces rwandaises, ne comptait pas s’arrêter à la prise de Goma.
Une menace d’expansion vers le Sud-Kivu
« Ils vont continuer dans le Sud-Kivu, parce que Goma ne peut pas être une fin en soi, à moins qu’entre-temps ils ne négocient avec le gouvernement de Kinshasa, ce dont je doute », a déclaré Vincent Karega, cité par RFI.
Ces propos alimentent les craintes d’une nouvelle offensive du M23 vers d’autres régions de l’est de la RDC, aggravant ainsi une situation humanitaire déjà critique. La présence du groupe rebelle à Goma a déjà provoqué un exode massif et une crise humanitaire sans précédent.
Une crise aux répercussions régionales
Face à cette menace, la communauté internationale exhorte les parties prenantes à privilégier le dialogue pour éviter une intensification du conflit. Cependant, les récentes déclarations du diplomate rwandais laissent présager une poursuite des hostilités.
Cette crise pourrait également avoir des implications régionales majeures, menaçant la stabilité de la région des Grands Lacs et exacerbant les tensions entre Kigali et Kinshasa. Le risque d’un embrasement régional devient de plus en plus préoccupant.