En République démocratique du Congo, l’une des propriétés de l’ancien président Joseph Kabila, est perquisitionnée dans la commune de Limete, à Kinshasa, depuis le 15 avril. Et devraient se poursuivre ce jeudi 17 avril.
Cette opération intervient dans un climat politique tendu, marqué par de récentes accusations du président Félix Tshisekedi.
Ce dernier soupçonne son prédécesseur d’être le véritable chef derrière les rebelles du M23, soutenu par Kigali et actif dans l’est du pays.
Cette perquisition survient aussi deux semaines après l’annonce du retour prochain de Joseph Kabila sur le sol congolais.
A noter que a concession perquisitionnée n’est pas un lieu d’habitation, mais un site abritant des bureaux, des dépôts et des conteneurs, dont certains appartiendraient à des hommes d’affaires, notamment indo-pakistanais.
Selon des sources proches de la famille Kabila, rapporte RFI, les premiers agents, parmi lesquels des militaires, seraient arrivés sans présenter de documents officiels.
Mercredi, ajoute la même source, soit le lendemain, les services de renseignements civils et militaires sont revenus, cette fois munis d’un ordre de mission.
A rappeler qu’en trois ans, c’est au moins la troisième fois qu’une propriété associée à l’ancien président est perquisitionnée.
Leur objectif est de rechercher du matériel militaire présumé volé.