En République démocratique du Congo (RDC), la prison de Makala abrite plus de 15 000 détenus, soit dix fois sa capacité d’accueil initiale de 1 500 personnes. La plupart des détenus sont en détention provisoire, créant des conditions inhumaines, selon un rapport de la Fondation Bill Clinton pour la paix.
Le journaliste Stanis Bujakera, ancien détenu à Makala, a publié sur les réseaux sociaux des vidéos montrant une surpopulation extrême, décrivant la prison comme un endroit où « les gens meurent vivants ».
En réponse, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a affirmé que des efforts sont en cours pour réduire la surpopulation dans toutes les prisons congolaises.
Il a qualifié les vidéos de Bujakera de « vieilles images » et a soutenu que le gouvernement fournissait adéquatement de la nourriture et des soins médicaux aux prisonniers, insistant sur le fait que les conditions ne sont pas aussi mauvaises qu’elles sont décrites.