Selon les résultats du référendum constitutionnel du 16 novembre, le « oui » l’emporte par plus de 91 % des suffrages. Alors que le « non » n’a recueilli que 8,20 % des suffrages, l’opposition crie à la fraude.
D’un côté, les partisans de la nouvelle Constitution se réjouissent de cette victoire écrasante. De l’autre, l’opposition dénonce une manipulation des chiffres ainsi que des irrégularités dans le déroulement du scrutin.
« Tous les résultats sont tronqués, c’est pourquoi nous les rejetons de manière tout à fait ferme », crie Alain Claude Bilie By Nze, ancien Premier ministre sous Ali Bongo.
Le président de la Transition, le général Brice Oligui Nguema, a salué « une victoire pour la démocratie » et « une étape historique vers la restauration des institutions ».