L’opération conjointe multilatérale de sécurisation dénommée ‘Koudanlgou’ effectuée par le Togo et trois autres pays frontaliers de la sous-région (Ghana, Burkina Faso et Côte d’Ivoire) a permis d’interpeller des terroristes et de saisir d’importantes quantités de matériels, selon le ministre burkinabé de la sécurité Maxime Kone.
« Le climat d’insécurité entretenu par la criminalité transnationale, les trafics de tous genres, les vols à mains armées, les enlèvements et les assassinats ont justifié la conduite de cette opération conjointe multilatérale qui a impliquée le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo », a expliqué le ministre de la sécurité burkinabé.
L’opération Koudanlgou, matérialisation de l’Initiative d’Accra signée en 2017 par quatre pays de la sous-région, a eu lieu du 22 au 27 novembre 2021 dans les zones frontalières entre le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Burkina-Faso et le Togo. L’objectif est de lutter contre l’insécurité grandissante et la montée de l’extrémisme violent dans cette partie du continent.
D’importants moyens humains et matériels ont été déployés en vue de la « mutualisation des renseignements et l’organisation régulière d’opérations conjointes afin de freiner la progression du phénomène terroriste et les multiples menaces à la sécurité ».
Les 386 suspects arrêtés sont soupçonnés d’être à l’origine de certaines activités criminelles.