À la suite des élections législatives anticipées, l’ancien président sénégalais Macky Sall a choisi de se retirer des principales fonctions au sein de l’Alliance pour la République (APR). Bien qu’il n’abandonne pas totalement son parti, il ne souhaite plus occuper les premiers rôles.
Un repositionnement stratégique pour l’APR
Désormais reléguée dans l’opposition face au régime de Bassirou Diomaye Faye, l’APR doit repenser son organisation interne. Macky Sall, qui a longtemps été la figure de proue du parti, amorce un retrait progressif pour laisser place à une nouvelle dynamique politique.
Une retraite partielle et des ambitions ailleurs
D’après Dakaractu, l’ex-chef d’État a exprimé son intention de se consacrer à des projets en dehors du Sénégal. Il avait déjà démissionné de ses fonctions d’envoyé spécial pour le Pacte de Paris pour les Peuples avant de participer aux élections législatives.
Un parti fragilisé par ce retrait
Pour de nombreux analystes politiques, la décision de Macky Sall pourrait affaiblir l’APR, déjà confrontée à un défi majeur face au PASTEF, le parti au pouvoir. Même sous sa direction, la lutte s’annonçait rude ; son départ des premiers rôles risque d’accentuer les difficultés.
Ainsi, l’avenir de l’APR dépendra de sa capacité à se réorganiser et à désigner une nouvelle figure de leadership capable de porter le parti dans cette phase d’opposition.