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Alors qu’il a été décidé que le chef rebelle fasse partie d’un gouvernement d’union nationale, le problème ne semble pas pour autant résolu au Soudan du Sud, les divergences demeurent par rapport à certains points. Pour les responsables catholiques du pays, il faudrait attaquer le mal à la source.
De nouvelles négociations directes ont eu lieu ce week-end à Juba, entre le président Salva Kiir et Riek Machar. Mais, pour l’Eglise, la formation d’un gouvernement d’union « ne doit pas être une fin en soi. Il faut que des conditions soient réunies et que les pourparlers soient réellement inclusifs ».
« Pourquoi les efforts de paix se concentrent sur le partage du pouvoir entre des individus, au lieu de s’attaquer aux racines du conflit ? », questionne les leaders de l’Eglise catholique du Soudan du Sud. Dans le même sens, le chercheur Klem Ryan trouve que la communauté internationale s’est focalisée sur la répartition des portefeuilles et « a négligé tout ce dont une paix durable a besoin ».
