C’est une affaire qui avait plongé le taekwondo ivoirien dans la crise. Vendredi 21 février, Tadjou Attada, l’ancien entraîneur de l’équipe nationale, a été condamné à six mois de prison ferme.
Ce dernier, accusé il y a plus d’un an, de harcèlement sexuel par l’athlète Mariama Cissé, des faits requalifiés en harcèlement moral, devrait également verser une amende de 500 000 FCFA et à un franc symbolique à destination de l’athlète.
Un grand soulagement pour la victime et sa famille, venue la soutenir.
Mariama Cissé espère maintenant servir de modèle pour toutes celles qui sont victimes de harcèlement et de violences.
C’est aussi une victoire pour son avocate, Me Francine Aka-Anghui, qui assure qu’il s’agit de la première fois qu’un procès pour harcèlement dans le monde du sport va jusqu’au bout en Côte d’Ivoire.
Habituellement, expliquait-elle, ces histoires sont réglées à l’amiable.
Depuis quelques semaines, l’avocate dit recevoir des appels de sportives ivoiriennes victimes de faits similaires.
Signe que ce procès a permis une petite libération de la parole dans le sport ivoirien.