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Dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 janvier 2025, une attaque contre le palais présidentiel tchadien a été repoussée par les forces de sécurité, faisant 19 morts, selon le gouvernement.
De nombreuses interrogations persistent après l’attaque du palais présidentiel tchadien qui a fait 19 morts. Qui sont ceux qui ont attaqué le palais présidentiel et quelles sont leurs motivations. Certaines sources évoquent l’hypothèse d’une possible implication de Boko Haram, mais les autorités n’ont pas encore confirmé cette hypothèse.
Selon le porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, un groupe de « 24 personnes », qu’il a décrites comme « un ramassis de pieds nickelés » drogués et alcoolisés venus en civil d’un quartier pauvre du sud de la ville avec « des armes, des coupe-coupe (machettes, NDLR) et des couteaux », s’est attaqué aux gardes du palais présidentiel, avant d’être rapidement neutralisé.
« Il y a eu 18 morts et 6 blessés » chez les assaillants, qui ont tué un garde de la présidence et blessé trois autres dont deux grièvement, a-t-il précisé mercredi soir.
« La situation est sous contrôle. Les forces de défense et de sécurité ont été mobilisées et tout a été éradiqué », a affirmé M. Koulamallah, tout en promettant la publication de preuves une fois le procureur de la République sur place.
Cette attaque survient alors que le Tchad est en pleine transition politique. Après trois ans de période transitoire, le pays attend les résultats des élections législatives, provinciales et communales tenues en décembre 2024. Mahamat Idriss Déby, chef de la transition depuis 2021, et officiellement élu président en mai 2024, doit également faire face à un contexte sécuritaire marqué par des changements stratégiques, notamment le retrait progressif des forces françaises amorcé en décembre dernier.
Essama Aloubou
