L’Agence nationale de Sécurité informatique et de Certification électronique (ANSICE) s’est dit inquiète face à la prolifération inquiétante de contenus mensongers sur les réseaux sociaux.
L’ANSICE est inquiète de la montée de la désinformation et de la malinformation sur les plateformes numériques. Dans un communiqué publié ce jour, le gendarme de la sécurité informatique met en garde contre la diffusion de contenus diffamatoires ou mensongers, qui, selon elle, portent atteinte à la quiétude des citoyens et compromettent la sécurité numérique du pays.
L’ANSICE rappelle que le cyberespace ne constitue en aucun cas une zone de non-droit. « La diffusion de fausses informations ou de contenus attentatoires à l’honneur ou à la vie privée d’autrui est une infraction pénale », souligne l’agence, en s’appuyant sur les dispositions du code pénal tchadien, qui prévoit des peines d’amende et d’emprisonnement.
Au Tchad, de nombreuses publications non vérifiées deviennent virales. La semaine dernière, une page numérique a accusé sans preuve le ministre tchadien des Communications et porte-parole du gouvernement, Gassim Chérif, de violences sexuelles à l’encontre de la ministre nigérienne du Tourisme, Guichen Aghaichata Atta, lors de son séjour à Niamey. La ministre a démenti ces rumeurs. D’autres contenus ont également mis en cause le ministre des Finances et le directeur général des Douanes, les soupçonnant d’actes de défiance envers l’État.
Essama Aloubou