La récente décision du président américain Donald Trump d’imposer unilatéralement de nouveaux droits de douane à plusieurs pays, dont plusieurs en Afrique, a suscité une réaction ferme de l’Union africaine (UA).
Ces mesures protectionnistes, qui frappent de plein fouet les exportations africaines vers les États-Unis, font craindre des conséquences majeures pour les économies du continent.
Des pays africains durement touchés
Parmi les nations affectées figurent le Lesotho (50 %), Madagascar (47 %), l’Île Maurice (37 %), le Botswana (30 %), la Guinée équatoriale (30 %), l’Afrique du Sud (30 %) et la Côte d’Ivoire (21 %). Ces taux, jugés excessifs, risquent de pénaliser sévèrement les échanges commerciaux déjà fragiles entre l’Afrique et les États-Unis.
L’Union africaine plaide pour le dialogue
Réagissant à ces annonces, le président de la Commission de l’UA, Mahamoud Ali Youssouf, a appelé Washington à privilégier la coopération plutôt que le repli économique. « Il faut construire des ponts, pas ériger des barrières », a déclaré son porte-parole, Nuur Mohamud Sheekh, exhortant l’administration Trump à reconsidérer sa position.
Un choix controversé, mais assumé
De son côté, la Maison-Blanche justifie ces hausses tarifaires au nom des intérêts économiques américains. Selon Peter Navarro, conseiller de Donald Trump, ces mesures pourraient générer jusqu’à 600 milliards de dollars de revenus et stimuler la création d’emplois aux États-Unis.
Un avenir commercial incertain
L’UA redoute que ces décisions n’entravent durablement les relations économiques entre l’Afrique et les États-Unis. Elle appelle donc à un retour au dialogue pour construire un partenariat plus équitable. Reste à savoir si la main tendue du continent africain trouvera un écho à Washington.