Dans le nord du Togo, la situation sécuritaire reste plombée face à la menace terroriste qui déborde du Sahel depuis plusieurs années. Les « groupes jihadistes » ont connu une avancée « claire », affirme un rapport de par la fondation Konrad Adenauer.
Le délai le plus long entre deux attaques dans l’extrême nord du Togo se compte en semaines et non en mois, selon le rapport.
Ces attaques visent des positions militaires, mais aussi des villages et se doublent de l’utilisation d’engins explosifs improvisés qui rendent dangereux les déplacements dans certaines zones de la préfecture de Kpendjal, la plus touchée par l’insécurité.
La montée en puissance des terroristes, dans la zone, que le texte qualifie de lente et méthodique, a désorganisé les modes de vie des populations dans une région déjà fragile.
Cela, avec de nombreuses conséquences sur l’économie locale, notamment sur l’agriculture, et qui se traduit par une hausse des prix sur les marchés, alors que les opportunités professionnelles diminuent.
Le rapport relève que le Togo a pourtant commencé à sécuriser sa frontière Nord, fin 2018.
Le gouvernement a aussi mis en place désormais l’opération militaire « Kondjouaré » et un plan d’urgence pour la région des Savanes.