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L’Union pour la République (UNIR) a largement remporté les premières élections sénatoriales du Togo, un scrutin indirect clé pour l’équilibre des pouvoirs.
Cette victoire écrasante confère au parti présidentiel une majorité confortable au Sénat, consolidant ainsi son influence sur la scène politique nationale. Les résultats provisoires, annoncés dimanche, confirment un fort soutien des élus locaux envers UNIR.
Une victoire sans appel
UNIR a raflé 34 des 41 sièges en jeu, reléguant les partis d’opposition à une position marginale. Parmi les six formations en lice, seul BATIR a obtenu deux sièges, tandis que les autres se partagent les sièges restants. Ce succès s’explique par l’implantation locale du parti, qui bénéficie d’un large soutien des conseillers municipaux et régionaux ayant pris part au vote.
Le scrutin, tenu le samedi 15 février, a mobilisé 1 706 électeurs, dont 1 527 conseillers municipaux et 179 conseillers régionaux, répartis dans 39 circonscriptions électorales. Le Sénat togolais sera composé de 61 membres, dont 20 seront désignés par le président de la République pour cette première législature.
UNIR consolide son emprise politique
Ces résultats renforcent la domination d’UNIR, déjà majoritaire à l’Assemblée nationale avec 108 sièges sur 113. Le parti contrôle également une grande partie des conseils municipaux et régionaux. Cette concentration des pouvoirs soulève des interrogations quant à la pluralité politique et à la représentation des différentes sensibilités du pays.
Les prochaines étapes
Les résultats définitifs seront validés dans les prochains jours par la Cour constitutionnelle. L’installation du Sénat, une nouveauté dans l’architecture institutionnelle du Togo, marquera une étape clé dans le processus démocratique du pays. Reste à voir comment cette nouvelle chambre haute influencera le débat politique et les processus législatifs.
« Ces élections sont une avancée pour notre démocratie, renforçant notre système institutionnel et garantissant une meilleure représentation des territoires », a déclaré un responsable d’UNIR, soulignant l’importance de ce scrutin.
Un enjeu démocratique majeur
Au-delà des résultats, ces élections marquent une volonté d’ancrer des institutions solides et représentatives. La participation des conseillers municipaux et régionaux, acteurs clés de la gouvernance locale, confère une légitimité accrue au Sénat.
Son installation, prévue dans les prochaines semaines, inaugurera une nouvelle phase dans la vie politique togolaise. Cette chambre haute aura pour mission de représenter les collectivités territoriales et de contribuer à l’élaboration des lois. Sa composition déterminera son influence et son rôle dans le système institutionnel du pays.
