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La 9ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), qui s’est tenue le week-end dernier. Elle a été marquée par une nouvelle confrontation entre les délégations algérienne et marocaine. Un incident diplomatique s’est produit lorsque Lamine Ould Baali, représentant de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a affiché un chevalet portant la mention « République sahraouie ». Ce geste a été immédiatement contesté par un membre de la délégation marocaine, déclenchant une vive altercation physique avec un diplomate algérien. Cet événement illustre les tensions persistantes entre le Maroc et l’Algérie autour du Sahara occidental.
Cette confrontation survient dans un contexte où les relations diplomatiques entre Rabat et Alger sont déjà tendues, les deux pays ayant rompu leurs relations en 2021.
Les gestes symboliques comme celui-ci montrent que les tensions diplomatiques continuent de s’intensifier, éloignant encore davantage toute perspective de réconciliation.
Le Japon, hôte de la Ticad, a réitéré sa position officielle de n’inviter aux conférences que les États membres des Nations Unies, excluant ainsi la RASD. Cependant, cela n’a pas empêché les représentants du Polisario de tenter d’assister à l’événement, illustrant une stratégie récurrente d’infiltration dans les forums internationaux.
Cet incident à Tokyo s’ajoute à une série d’événements similaires, où la RASD a réussi à participer à des conférences malgré les exclusions officielles, souvent grâce à l’appui diplomatique de l’Algérie.
Ces actions démontrent une volonté de maintenir le Sahara occidental au centre des débats internationaux, malgré les restrictions imposées par les organisateurs des conférences.
