La campagne pour la présidentielle tunisienne a commencé ce samedi dernier, en vue du scrutin prévu pour le 6 octobre. Trois candidats sont officiellement en lice, mais le tribunal administratif a ordonné à l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) d’accepter trois candidats supplémentaires.
À Tunis, les premiers emplacements pour les affiches des candidats sont visibles, mais l’engouement politique semble limité. De nombreux Tunisiens se montrent indifférents ou sceptiques.
Certains expriment leur désintérêt ou leur intention de boycotter l’élection, tandis que d’autres admettent ne pas connaître les candidats et attendent de mieux les connaître avant de voter.
Le climat politique est marqué par une confusion croissante, exacerbée par les tensions entre l’ISIE et le tribunal administratif sur la validité des candidatures.
Le tribunal a récemment exigé que l’ISIE se conforme à ses décisions, sans que des actions concrètes aient été prises jusqu’à présent.