Des fois, quand on n’a d’autres solutions pour régler nos soucis et nos problèmes à l’amiable, on procède à différents types de réclamations et autres manières pour faire valoir nos droits les plus élémentaires. La grève de la faim a souvent porté ses fruits, positivement bien entendu, même si des fois, ça va au détriment de la santé de celui ou ceux qui procèdent de la sorte.
Un procédé qu’on ne peut négliger, ne serait-ce que par sensibilisation envers les gens qui le font, juste pour atteindre leur objectif, ou bien d’arriver à leurs fins partisanes, que leurs objectifs soient purement politique ou autre. Le cas de A.Mohamed Lassaad, soit le SG de l’Organisation Tunisienne du Travail qui a entamé une grève de la faim, en signe de protestation contre le non-respect de la convention sectorielle et la non application du pluralisme politique.
Le SG contestataire serait en sit-in sur les lieux de son travail, au niveau du collège Khaznadar à Denden. Il réclame en outre la mise en œuvre de l’article 5 de la convention sectorielle collective relatif au droit syndical et à la liberté d’opinion. Il affirme que la liberté de l’exercice syndical au sein des établissements éducatifs est un droit constitutionnel garanti par le ministère de l’éducation.
Il aurait également dénoncé le fait que la présidence du gouvernement n’ait pas, encore publié la circulaire relative à la représentativité syndicale. Notons que l’organisation tunisienne du travail est une centrale syndicale tunisienne créée le 26 août 2013. Bref, le SG protestataire ne compte pas s’arrêter là, mais aller jusqu’au bout de ses revendications, enfin jusqu’à leur satisfactions totales. Ceci au détriment de sa santé qu’il pourrait mettre en danger.