Plusieurs chefs d’État, de gouvernement et d’entreprises en Afrique sont arrivés à la capitale tanzanienne depuis lundi. Ils prennent part au Sommet de l’Energie « Mission 300 », qui devrait aboutir à la “Déclaration de l’énergie de Dar es Salaam” qui présente les engagements et actions concrètes des gouvernements africains pour réformer le secteur de l’énergie.
12 pays africains doivent présenter leurs pactes énergétiques à l’occasion du Sommet de l’Energie « Mission 300 ». Il s’agit du Tchad, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Liberia, Madagascar, le Malawi, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Tanzanie et la Zambie.
Ce Sommet qui réunit les chefs d’Etat et de gouvernement africains, les leaders du secteur privé et les partenaires de développement les 27 et 28 janvier 2025, sera l’occasion pour plus de 1500 participants de s’engager à mettre en œuvre des réformes ambitieuses et des actions concrètes afin d’étendre l’accès à une électricité fiable, abordable et durable à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030.
Le projet « Mission 300 » est une collaboration entre la Banque africaine de développement, le Groupe de la Banque mondiale et des partenaires mondiaux pour combler le fossé de l’accès à l’électricité en Afrique grâce à des technologies innovantes et des financements innovants.
En plus de la déclaration de Dar es Salaam, cette rencontre doit aboutir à une série à la première série de “Pactes nationaux pour l’énergie”, qui serviront de feuilles de route avec des objectifs spécifiques pour chaque pays et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.
A ce jour, près de 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité.
Essama Aloubou