Un convoi routier est tombé dans une embuscade le 11 janvier dernier, entre les villes de Dori et de Seytenga, non loin de la frontière avec le Niger. On déplore des pertes humaines et matérielles importantes.
Le convoi, composé de véhicules militaires et de transports civils, a été attaqué par des jihadistes avec des lance-roquettes. Les tirs ciblaient essentiellement les véhicules de l’armée en tête du cortège, provoquant une panique généralisée parmi les civils.
Du côté des militaires, le bilan est de quatre gendarmes et 14 soldats tués. Au moins trois civils ont également perdu la vie.
Les forces armées burkinabè ont également subi de lourdes pertes matérielles. Une grande partie des équipements de l’escorte a été incendiée par les assaillants qui sont repartis avec deux pick-up, des motos et des armes.
Parti de Dori, le convoi de ravitaillement avait pour destination finale la commune rurale de Seytenga, située plus à l’est, à proximité de la frontière nigérienne.