Les États-Unis viennent de rendre public une liste de 43 pays qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis, selon le New York Times. La liste publiée par le quotidien américain est divisée en 3 catégories: la liste rouge, jaune et orange. La Libye, la Somalie, le Soudan, font partie de la première catégorie. L’Érythrée, la Sierra Leone, le Soudan du Sud, apparaissent sur la liste orange. L’Angola ; le Bénin ; le Burkina Faso ; le Cameroun ; le Cap-Vert ; le Tchad ; la République du Congo ; la République Démocratique du Congo ; la Guinée équatoriale ; la Gambie ; le Liberia ; le Malawi ; le Mali ; la Mauritanie, São Tomé-et-Principe ; le Zimbabwe sont sur la liste orange.
Le quotidien américain indique que les pays figurant sur la liste des 60 doivent donner des gages sur des pratiques de sécurité soupçonnées d’être inadéquates dans la délivrance des passeports, ou encore pour mettre fin à la vente de la citoyenneté à des personnes originaires de pays interdits.
Bien que The New York Times n’a pas indiqué les critères ayant prévalu pour l’établissement de cette liste, plusieurs observateurs pensent que la plupart des pays payent le tribut des accusations de corruption qui ont toujours été portées contre eux, notamment en ce qui concerne les procédures d’établissement de titres identitaires.
Dans le cadre de la lutte contre la corruption et de la lutte contre le terrorisme, le président Donald Trump a récemment signé un décret visant à confisquer les biens mal acquis des dirigeants politiques africains sur le sol américain et à interdire les visas médicaux. Ce décret implique que les biens tels que comptes bancaires, villas, véhicules de luxe, et bateaux appartenant à ces dirigeants seront saisis s’ils ne peuvent pas justifier l’origine de leur fortune. De plus, les enfants de ces dirigeants soupçonnés de détournement de fonds publics seront désormais interdits de poursuivre leurs études dans les universités américaines.
Essama Aloubou