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L’ex-archevêque de Conakry est connue comme une voix incontournable du courant conservateur au sein du Vatican. Profondément attaché aux enseignements traditionnels du christianisme, Sarah se retrouve très souvent au cœur des polémiques pour ses positions tranchées sur certaines questions sensibles.
L’une de ses déclarations les plus controversées concerne l’homosexualité, lors d’un synode en 2015 : « Ce que le nazisme et le communisme étaient au XXe siècle, l’homosexualité occidentale et les idéologies abortives et le fanatisme islamique le sont aujourd’hui ».
Fidèle à sa vision traditionnelle de la famille, le cardinal guinéen a provoqué des réactions diverses après ses propos au sujet de l’immigration européenne. « Le meilleur accueil que vous pouvez offrir à ces migrants c’est de développer leur pays, qu’ils restent chez eux », avait-il affirmé au micro d’Europe 1.
En outre, il a défendu les grandes lignes de la théorie du grand remplacement en faisant cette analyse : « Les statistiques montrent qu’il y aura dans un avenir très proche un grave déséquilibre culturel, religieux et démographique en Occident. Décadent, sans enfants, sans familles, l’Occident disparaîtra, noyé et éliminé par une population d’origine islamique. L’Occident a renié ses racines chrétiennes. Mais un arbre sans racines meurt. »
Selon lui, le mariage homosexuel est « une hérésie qui mine gravement l’Église ».
